La Forge Digitale

Interview Centrée sur les Métiers de la Communication Vidéo et Visuelle

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RLP Business 20 - La forge Digitale : Florian & Seb

Stéphane Lambert : Bonjour et bienvenue sur RLP Business n°20 avec Stéphane et Patrice, votre émission sur l’entreprise, le management, le commercial, l’économie en Périgord et ailleurs. Patrice, bonjour, tu vas bien ?

Patrice Wallet : Bonjour à vous tous, très bien, merci.

Stéphane Lambert : Très bien, très bien, ces embouteillages a Périgueux, c’est quand même quelque chose, il faudra quand même en parler un jour, il faudra optimiser un peu le trafic. Alors aujourd’hui, nous recevons La Forge Digitale, c’est une force cette forge. Vidéo et images numériques avec Florian et Seb. Messieurs, vous allez bien ?

Florian Houliat : Très bien, merci.

Sébastien Chêne : Parfaitement.

Stéphane Lambert : Les deux sont avec nous et les micros marchent, c’est déjà un bon début. Alors, nous allons partir tout de suite avec les actualités.

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Stéphane Lambert : Alors, la vente de carburant à perte durera six mois à partir de début décembre, annonce Bruno Le Maire. Bruno Le Maire, c’est celui qui voulait ruiner l’économie Russe. Donc, on va rappeler ici que les taxes présentent entre 50 et 60 % du prix du carburant à la pompe. Messieurs, vous, ça vous intéresse de vendre à perte ?

Florian Houliat : On évite le plus possible.

Stéphane Lambert : Oui, il me semble que c’est interdit par la loi en plus. Nous avons les dirigeants de Leclerc, de Carrefour, Intermarché, de Système U, de Casino et d’Auchan qui ont exprimé leur opposition unanime à la revente à perte du carburant sur les parquets de leur hypermarché. C’était vraiment une idée lunaire. L’économie lunaire, c’est Bruno Le Maire.

La Forge Digitale

Patrice Wallet : Alors, l’invité de la semaine, c’est la Forge Digitale. Deux messieurs, deux jeunes hommes, Sébastien Florian, Périgourdin, tous deux. Pourquoi la Forge Digitale ? Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que vous tapez du maillet, vous cassez du digital, vous aimez pas le digital, c’est ça ?

Sébastien Chêne : Bien au contraire ! L’idée, c’est de forger tous les outils qu’on a à notre portée pour apporter des solutions digitales, justement, à tous les commerçants et les entrepreneurs qu’on a dans la région.

Patrice Wallet : Donc, vous êtes plus dirigé dans le digital sur l’image, bien évidemment, l’image, la vidéo, parce que vous faites, vous produisez du film, vous produisez de la vidéo pour vos clients. Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus ? C’est quoi d’ailleurs la vidéo aujourd’hui en digital ? C’est des films d’une heure ? A quoi ça sert ?

Sébastien Chêne : On est surtout sur du contenu très court maintenant. La consommation, c’est beaucoup les réseaux sociaux, du TikTok, du Instagram. Les entreprises ont besoin de se positionner sur ces réseaux-là. C’est très important. Il n’y a plus de films d’une heure ou même de cinq minutes pour les entreprises. Ça devient très compliqué. Les gens n’ont plus cette éducation-là à consommer du contenu comme ça pendant longtemps.

Stéphane Lambert : Ils veulent du « meme », des spots de quelques secondes, des shots.

Sébastien Chêne : Plus c’est court, plus c’est impactant. Et c’est là que notre métier est important à nous. C’est de mettre en avant le besoin de l’entreprise avec qui on travaille dans un format très, très court pour que le viewer puisse le plus rapidement possible avoir l’info avant de passer à autre chose.

Patrice Wallet : C’est hyper compliqué ce que vous êtes en train de dire. Parceque c’est écrire une histoire. Quand une entreprise a besoin de communiquer quelque chose, communiquer c’est très difficile. La plupart du temps, on a quand même des choses à raconter. Comment on raconte des choses en quelques secondes ?

Florian Houliat : On fait appel à nous plusieurs fois. On fait plein de petits contenus courts pour créer ce storytelling et au fur et à mesure raconter l’histoire en plusieurs fois. C’est pour ça qu’il y a une récurrence aussi dans notre métier.

Patrice Wallet : Pour vous présenter un peu plus, Florian, vous, c’est la vidéo, c’est prendre de l’image, c’est monter le film publicitaire. Et toi Sébastien, je vous tutoie tous les deux, d’ailleurs parce qu’on se connaît quand même depuis quelques temps. Sébastien, toi par contre, c’est le drone, c’est ça ?

Sébastien Chêne : Exactement.

Patrice Wallet : Toi en réalité, tu prends de la hauteur. Tu es le ballon dirigeable de la vidéo.

Sébastien Chêne : C’est ça, exactement. Je prends pas mal de hauteur. Et donc la vidéo va avoir plusieurs applications. Notamment, on va pouvoir l’utiliser pour faire une analyse technique de certains lieux ou alors de la vidéo de promotion qui va être greffée ensuite dans les projets. Donc certaines séquences, là encore très courtes, vont être extraites. Donc on va pouvoir passer plusieurs heures sur un endroit et au final sortir quelques secondes qui seront utilisées dans un spot.

Florian Houliat : C’est la complémentarité des supports. C’est pour ça que le drone est important dans une vidéo. Comme moi, je suis important de filmer à la main, de pouvoir varier les plans. Si on fait une vidéo de cinq minutes que de drone, c’est pas intéressant.

Patrice Wallet : C’est vraiment dans votre métier et nous dans notre consommation, c’est vraiment ce qui a changé en très très peu de temps parce qu’il y a quelques temps de ça, il y a quelques années, mais courtes années, on aimait faire des films d’entreprises, de présentations d’entreprises qui duraient la vie d’un film. Ça faisait chier à tout le monde. Sauf que ça faisait plaisir à l’entreprise qui passait commande parce qu’elle avait un film comme une vraie histoire. Comme un court-métrage. C’était hyper excitant pour eux. Idem pour les produits publicitaires. On aimait bien, enfin le client aimait bien, prendre le temps d’expliquer son produit en long en large et en travers. Aujourd’hui, c’est tout l’inverse. Aujourd’hui, en quelques images, il faut que le consommateur, le lecteur, puissent comprendre le message qu’on veut faire passer. Et ça, c’est votre métier.

Sébastien Chêne : Exactement.

Patrice Wallet : Qu’est-ce qui vous a fait arriver ? C’est quoi votre parcours ? Vous êtes né, vous êtes tous les deux périgourdins ou pas ?

Florian Houliat : Oui, tout à fait.

Patrice Wallet : C’est les enfants du pays.

Sébastien Chêne : Je suis parachuté, moi.

Patrice Wallet : T’es parachuté ? T’es arrivé quand, toi ?

Sébastien Chêne : Je suis un croisement corrézien et charentais. Né à Orsay, intérieur périgueux.

Patrice Wallet : T’es compliqué, toi. Tu m’étonnes que tu pilotes des drones:) Qu’est-ce qui vous a amené à ce métier-là ?

Florian Houliat : Moi, ce qui m’a poussé là, c’est que j’ai été graphiste pendant un temps. Et c’était très compliqué d’obtenir du contenu de qualité. C’est-à-dire, quand on m’envoyait des photos produits, c’était pas forcément bien fait ou très compliqué et pas adapté aux besoins que moi, j’allais en avoir pour pouvoir le transformer derrière. Donc, je me suis lancé à faire un petit peu de photos. Donc, j’ai commencé à prendre quelques produits en photo, ce genre de choses. C’est pour ça que je me suis un peu glissé là-dedans. J’ai toujours fait un peu de la vidéo. Je ne m’en étais pas rendu compte, en fait. J’ai toujours fait de la vidéo, même plus jeune, avec le caméscope de mon père ou aller se filmer entre potes quand on allait au skatepark ou ce genre de choses et à faire des petits montages derrière. Mais jamais je m’étais dit que ça pourrait être un métier un jour et être utile derrière. Et je m’en suis rendu compte, justement, par mon parcours de graphiste où j’ai fait de la photo pour moi me fournir du contenu. Et j’ai découvert, un peu par le biais du matériel photo maintenant qui permet de faire de la vidéo de très grande qualité, que la vidéo, c’était un super outil derrière et dont le drone, derrière.

Stéphane Lambert : Graphiste, graphiste, graphiste 2D ou graphiste 3D ?

Florian Houliat : 2D.

Stéphane Lambert : 2D. Sur quels outils tu as commencé ?

Florian Houliat : Sur Photoshop.

Stéphane Lambert : Donc, tu es Photoshop, tu es plutôt Windows, tu es plutôt Mac ?

Florian Houliat : Non, je suis sur Mac et je n’utilise plus du tout Photoshop ni Adobe.

Stéphane Lambert : Alors, le vrai graphiste qui est effectivement sur Mac a peut-être connu les écrans Sony avec les fils de plomb à l’époque. C’est possible ?

Florian Houliat : Non, pas tant que ça.

Stéphane Lambert : Actuellement, tu travailles sur quoi ?

Florian Houliat : Maintenant, je suis sur un MacBook. MacBook Pro.

Stéphane Lambert : D’accord, mais comme outil, c’est plus Photoshop ?

Florian Houliat : Non, plus du tout.

Stéphane Lambert : Plus du tout.

Florian Houliat : Je n’utilise plus du tout la suite Adobe parce qu’au bout d’un moment, j’ai eu un ras-le-bol de voir que c’était une très grande société et que dedans, ça ramait. Il y avait beaucoup de bugs, il y avait des crashes réguliers. Donc, je me suis tourné vers Affinity, ça s’appelle. Et c’est une suite, ça ressemble comme deux gouttes d’eau à la suite Adobe. C’est optimisé, ça a été primé par Apple. C’est un studio qui est beaucoup moins important qu’Adobe. Donc, c’est quelque chose où on sent que derrière, il y a une envie de bien faire et de faire quelque chose de très chiadé et de très propre. Et ça doit faire 8 ans que j’utilise constamment ces outils-là et je n’ai jamais réellement eu besoin de revenir sur Adobe.

Stéphane Lambert : Oui, c’est intéressant de voir que cette espèce d’hégémonie qu’avait Adobe à une époque est en train de se disperser, qu’on est de plus en plus nombreux à avoir des outils alternatifs qui fonctionnent très bien.

Sébastien Chêne : Oui, mais précision en plus, notamment en termes de budget. Le microcosme Adobe, ça va être de l’abonnement.

Stéphane Lambert : Oui, c’est devenu de l’abonnement maintenant.

Sébastien Chêne : C’est insupportable parce que quand on fait la somme de tout, on arrive à des sommes incroyables. Affinity, on le paye une seule fois et on a accès aux mises à jour.

Florian Houliat : C’est ça.

Stéphane Lambert : Ce qui est intéressant, c’est de voir le parcours du designer, du graphiste qui travaillait sur la suite Photoshop, qui a évolué avec les outils et qui a fait de la photo pour compléter son travail. C’est un parcours qu’on reconnaît parce qu’on sait tous, surtout Patrice qui est un grand communicant et un commercial, qu’une bonne image, c’est extrêmement important et qu’une bonne image passe par des compétences d’acquisition de l’image et de retravail de l’image et qu’ensuite vous avez su évoluer pour aller vers la technologie, notamment le drone et je suppose on en parlera plus tard de l’IA.

Sébastien Chêne : Oui, tout à fait. Le drone, c’est arrivé quand on s’est rencontré, on va dire un an ou deux après qu’on se soit rencontré. J’avais déjà acheté mon premier drone sur AliExpress. Il fallait parler anglais avec les vendeurs chinois.

Stéphane Lambert : Ce n’est pas les drones à 10 euros que nous on prend je suppose.

Sébastien Chêne : Non, à l’époque déjà c’était une certaine somme. Et puis on a fait un premier vol ensemble. Le drone avait un comportement particulier, même bizarre à vrai dire. Même dangereux. Et donc de fil en aiguille, c’est vrai que j’aimais bien tout ce qui était aéromodélisme, modélisme et c’est pour ça qu’on s’est penché là-dessus.

Florian Houliat : Et il y a eu, je me suis retrouvé moi dans un mariage où j’ai vu quelqu’un sortir un drone pour faire la sortie de l’église et c’est à ce moment-là que j’ai envoyé un texto à Seb où je lui ai dit on va acheter un drone et on va faire les mariages. C’est l’idée en fait un petit peu de notre association et de faire quelque chose d’un peu plus solide et parti vraiment d’ici où je lui ai dit on achète un drone et la saison prochaine on prévoit et on fait les mariages.

Stéphane Lambert : Il y a des images fabuleuses à faire.

Florian Houliat : On n’a quasiment pas fait de mariage.

Stéphane Lambert : Mais vous avez des compétences en drone 🙂

Sébastien Chêne : On a acheté le drone, on a bidouillé, on a fait nos armes et on a très très peu fait de mariage et on s’est vite dirigé vers les professionnels.

Florian Houliat : Précision importante aussi pour nos auditeurs c’est que le drone s’est encadré maintenant puisque là ça pullule dans tous les sens. Nous à l’heure actuelle on a la partie théorique et la partie pratique donc ce sont deux examens à passer pour pouvoir prétendre être professionnel. Donc ça c’est quelque chose de vraiment important et il faut adosser à ça évidemment cette activité de drone. Il faut être assuré, ça aussi c’est très important parce que la majorité du temps ça va très bien se passer mais le jour où ça ne se passe pas bien il vaut mieux être couvert. Donc ça c’est notamment pour tous les drones de loisirs qui sont utilisés à droite à gauche sans aucune règle. Voilà, ça c’est très important et de ce côté-là on est dans les clous, il n’y a pas de problème.

La forge Digitale

Patrice Wallet : Je reviens sur le passage de l’image fixe, de la photo fixe à la vidéo qui est en mouvement parce que ça change quand même beaucoup la donne. Avant il fallait qu’on soit bon en photo de prendre une belle photo c’était déjà beaucoup ça demandait de la compétence ça demandait de l’apprentissage ça demandait aussi un certain savoir-faire et un certain attachement artistique et depuis peu, depuis très très peu le consommateur demande du mouvement il demande du mouvement il demande à voir les choses comme il peut les vivre tout le temps et là ça complique beaucoup parce qu’en fin de compte il y a beaucoup de vidéos qui passent sur les réseaux sociaux qui n’apportent rien.

Florian Houliat : Majoritairement

Patrice Wallet : ça bouge pour bouger….

Stéphane Lambert : Il y a plein de petits chats.

Patrice Wallet : voilà, des petits chats, des petits trucs, ça n’apporte rien, voire-même ça enlève de la qualité.

Sébastien Chêne : ça noie dans la masse

Patrice Wallet : et puis ça enlève de sa valeur alors d’un côté on a le consommateur qui a envie de regarder de la vidéo plus que de la photo et d’un autre côté il y a de plus en plus d’entreprises qui essayent de communiquer avec les outils qui sont à la mode et qui veulent faire des vidéos et qui font, il faut le dire, de la merde, ça sert a rien, c’est moche, donc on est obligé de passer par vous parce que on associe quand même beaucoup de compétences on associe des compétences artistiques on associe des compétences aussi de prise de vue donc liées à la photo plus la gestion du mouvement tout ça fait que à aujourd’hui vous êtes deux, il y a de plus en plus de demandes. les entreprises font appel à vous pourquoi ? Pour les réseaux sociaux ? Ou pour réellement des films publicitaires ?

Florian Houliat : Non, c’est souvent axé sur les réseaux sociaux c’est pour montrer, suite à un événement le lancement d’une voiture l’ouverture d’un espace ou ce genre de choses, c’est beaucoup axé là-dessus pour qu’après ce soit diffusé sur les réseaux sociaux nous quand on a un contact avec un client quand on réalise un devis, je demande toujours quel est le format final de la vidéo est-ce que ça va être vertical ou horizontal et là, 99% du temps c’est vertical.

Patrice Wallet : Oui, et puis on n’a pas dit, mais dans la vidéo il y a un élément aussi hyper important, c’est le son parce qu’une vidéo avec un son de merde franchement, on zappe, on passe à autre chose.

Sébastien Chêne : C’est pour ça qu’on appelle ça de l’audiovisuel…

Patrice Wallet : Et bien capter le son, savoir travailler le son ça demande des outils, un savoir-faire que vous, vous avez et que tout le monde ne peut pas avoir parce qu’une fois de plus, ça s’apprend.

Sébastien Chêne : Il faut rajouter ça, rajouter le matériel la connaissance du matériel, à faire le bon choix parce qu’il y a énormément de matériels différents disponibles. A chaque fois qu’on doit investir dans du matériel c’est des jours et des jours à regarder des vidéos, des tutos…

Stéphane Lambert : Et puis il y a forcément un budget matériel dans votre métier, c’est obligatoire

Sébastien Chêne : C’est énorme, et ça a beaucoup augmenté

Patrice Wallet : Et si on parle un peu d’argent, est-ce qu’on peut parler d’argent d’ailleurs ? C’est tabou l’argent ? Il faut compter combien pour en moyenne ?

Florian Houliat : Une fourchette ou une fourche ?

Patrice Wallet : Une fourchette ou une grosse fourche

Stéphane Lambert : Une louche:)

Patrice Wallet : Une entreprise qui a besoin de présenter, comme tu le dis une nouvelle bagnole ou un produit un nouveau service, il a besoin d’une petite vidéo de qualité pour que ses clients comprennent le nouveau service ou le nouvel objet, je ne sais pas, il faut compter combien ?

Florian Houliat : C’est compliqué à chiffrer et à anticiper, ça va dépendre beaucoup du temps qu’on va y passer, du matériel qu’on va utiliser. Sur un lancement d’un véhicule par exemple, ça va être une soirée on va être présents 3-4 heures sur place. Il faut voir est-ce qu’on va devoir faire de la captation de son. Est-ce qu’il faut prévoir le droniste avec nous pour pouvoir filmer aussi ? Est-ce qu’il faut de la photo en même temps que la vidéo ? , parce que c’est impossible pour un prestataire de faire photo et vidéo en même temps, même si maintenant les appareils photo le permettent il faut changer de réglage, il faut changer de fonctionnement

Patrice Wallet : Tu n’as toujours pas répondu à la question il faut compter combien ?

Florian Houliat : Pour une soirée il faut compter à peu près 800 euros pour un lancement,

Patrice Wallet : Ben voilà un prix sur la table, est-ce qu’on aurait pu dire…

Sébastien Chêne : mais ça dépend, hors taxe ! :)))))

Patrice Wallet : c’est quoi, c’est 5000 euros ? C’est bon allez, 800 ou 1000 balles pour une soirée 🙂

Stéphane Lambert : Je suppose que c’est au temps passé.

Florian Houliat : ça va être au temps passé.

Stéphane Lambert : Et au temps de rendu ensuite. Parce qu’il y a le temps passé à l’acquisition d’images, et ensuite il y a le temps passé au travail du contenu qui a été extrait.

Sébastien Chêne : là c’est une trente, deux minutes, c’est du contenu.

Florian Houliat : mais en fait nous on ne vend pas une vidéo, on ne va pas vous faire payer une vidéo finie, ou c’est qu’on va vous dire d’avance, elle va faire deux minutes et ça va être tel prix en fait nous ce qu’on va plus vendre c’est notre temps l’expertise, tout ce qu’on va utiliser derrière et on va recommander en disant, moi j’ai eu il n’y a pas très longtemps une demande où on m’a dit j’aimerais bien un film de 3-4 minutes et j’ai dit honnêtement c’est trop long c’est trop long pour ce qu’il y a à raconter dedans moi ce que je vous propose, et c’est là qu’on a un rôle aussi de conseil qui est très important et un petit peu de marketing aussi en disant ça serait plus intéressant de faire quelque chose de plus condensé de plus court, qui correspondra mieux à la cible et à ce que les gens vont faire derrière.

Patrice Wallet : ce que je voulais faire entendre à nos auditeurs c’est qu’en réalité vos prestations sont tout à fait accessibles pour n’importe quelle taille d’entreprise c’est pas réservé uniquement aux grandes entreprises qui veulent faire un clip vidéo sur un nouveau produit… Non ! Ca reste tout à fait abordable, quelle que soit la taille.

Florian Houliat : on bosse beaucoup avec du local, avec des brasseurs locaux. on serait dans le spiritueux, la bière…

Sébastien Chêne : Dans les liquides !

Patrice Wallet : Il y a une explication à cela ou c’est un pur hasard ?

Florian Houliat : C’est souvent ils ont des belles images de marques et moi j’ai commencé par acheter une bouteille..

Stéphane Lambert : C’est du haut de gamme ?

Florian Houliat : C’est du local, c’est pas forcément du haut de gamme mais c’est du local, c’est des produits de qualité qui ont une belle image parce qu’il y a des gens qui ont beaucoup de goût et qui ont su faire appel aux bonnes personnes au bon moment pour avoir une belle image et il y a des clients, ça a commencé comme ça où j’ai acheté une belle bouteille de Gin, j’ai voulu tester du matériel que j’avais reçu je l’ai pris en photo, je l’ai mis sur Instagram et un quart d’heure après j’avais un appel sur le coup j’étais un peu inquiet, je me suis dit j’aurais peut-être pas dû poster cette photo, ça a peut-être pas plu et Paul m’a dit je veux bien qu’on bosse ensemble, que tu viennes faire des photos de mes produits…

Patrice Wallet : Il y a une vidéo que vous pouvez trouver sur Youtube sur la forge digitale, c’est pas compliqué à trouver, où tu fais voir comment tu filmes une canette. On peut citer la marque ?

Sébastien Chêne : C’est NACA, c’est des boissons CBD.

Florian Houliat : C’est pareil, c’est parti du fait que j’avais cette canette là et que je leur ai fait une petite vidéo comme ça pour moi déjà me faire un petit peu la main, tester des techniques et ils ont adoré, ils m’ont renvoyé du matériel après…

Patrice Wallet : Et on voit la technique que tu utilises pour filmer en mouvement bien évidemment, faire le tour de la canette et voir un peu les techniques que vous utilisez, c’est très impressionnant le rendu est professionnel bien évidemment, parce que vous êtes des professionnels c’est bluffant parce que pour un petit client, celui dont on parle.

Florian Houliat : NACA en plus c’est quelqu’un pour qui moi j’avais une canette et j’ai fait juste un essai comme ça et je lui ai envoyé, il a adoré.

Patrice Wallet : C’est pas Pepsi Cola !

Florian Houliat : Non non ! C’est un petit client…

Patrice Wallet : C’est un petit client qui est en train de se lancer donc c’est un petit client qui n’a pas les budgets de passer sur des grosses compagnies de conception des grosses agences de com et donc c’est tout à fait abordable c’était le message que je voulais aussi vous faire passer.

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Stéphane Lambert : Alors, petit client, certes, mais je suppose que vous avez aussi des grosses références des belles références, vous avez travaillé sur des projets qui ne sont pas des petits projets, je suppose ?

Florian Houliat : on a fait des choses très sympas on est très axé YouTube on a été chez un YouTuber reconnu dans le milieu du skate et du sport extrême sur Angers on a été à plusieurs reprises, il a 3 millions d’abonnés sur YouTube.

Stéphane Lambert : C’est des prises de vue très dynamiques.

Florian Houliat : C’était très viscéral c’était vraiment du sport, on faisait du drone dans le skatepark on les suivait à l’intérieur parce qu’il a créé un espèce de complexe géant avec un skatepark, avec une partie de jeu, etc on avait été invité à l’inauguration et on a recouvert un événement il n’y a pas si longtemps que ça où c’est qu’il y avait de la diffusion live de l’événement à l’intérieur du bar où c’est qu’en fait j’ai passé deux jours complets sur le skatepark avec la caméra et à filmer tout ce qui se passait pour le rediffuser sur le bar et en plus filmer, pour leur fournir les images derrière pour qu’ils puissent faire un film…

Stéphane Lambert : Quels sont vos clients, vos types de clients ? Est-ce que vous avez aussi de l’institutionnel ? Parce qu’on voit aussi des vidéos parfois de villages, d’institutions, de monuments historiques par des drones et tout, qui vient vous voir ?

Florian Houliat : Un petit peu moins dans l’institutionnel et dans le touristique On avait fait le château des milandes en drone FPV où ça avait fait quelque chose de vraiment exceptionnel… Nous, on est plus dans le côté un peu corporate. Ca va être les concessions les commerçants..

Stéphane Lambert : Vous faites un petit peu de temps réel ?

Florian Houliat : En diffusion ça arrive, c’est plus rare. Mais on a ce qu’il faut pour pouvoir répondre.

Stéphane Lambert : Du streaming, tout ca ?

Florian Houliat : Tout à fait. Là le salon du tatouage la semaine prochaine qu’on va couvrir (on a fait ça l’année dernière) où c’est que ça avait été un gros plus pour eux, c’est lors de la remise des prix avec diffusion sur écran géant où j’étais avec la caméra, et je pouvais filmer les tatouages en temps réel pour les rediffuser sur l’écran géant pour le public.

Stéphane Lambert : Avec un streaming sur internet, les dignes représentants de Real Media, ex société française ?

Florian Houliat : On n’a pas encore fait du streaming sur internet. On fait du streaming local où l’on diffuse sur écran géant

Stéphane Lambert : Audiovisuel, on est très proche de la télévision. Vous avez des expériences au domaine vous tous les deux ?

Florian Houliat : Pas du tout.

Stéphane Lambert : Vous avez un studio ?

Florian Houliat : On a nos chez nous, où on travaille…

Stéphane Lambert : C’est un projet qui vous intéresserait éventuellement ?

Sébastien Chêne : On l’a déjà abordé.

Patrice Wallet : Qu’est-ce que dans la forge digitale d’aujourd’hui, on vient de passer quelques instants à vous présenter, à comprendre un peu votre métier et vos clients, vers quoi vous iriez demain, après-demain, c’est quoi vos projets ? Plus de drones plus de techniques plus d’outils ?

Florian Houliat : Non, l’idée c’est d’avoir plus de comme nous pour répondre à plus de demandes et peut-être aller chercher de plus gros clients de plus grosses marques, négocier avec des sociétés un peu plus conséquentes. Pour ça, on a besoin de se faire une petite armée de créatifs. C’est un projet qu’on a qu’on est en train de mettre en place.

Stéphane Lambert : Vous recrutez ?

Florian Houliat : On ne recrute pas.

Stéphane Lambert : Vous cherchez des partenaires ?

Florian Houliat : Exactement. On a besoin d’indépendants, comme nous.

Stéphane Lambert : Dans quels domaines ?

Florian Houliat : On a besoin de vidéastes de photographes, de monteurs de community managers, un petit peu tout ce que nous on essaye un petit peu d’aborder on a besoin de se créer une équipe pour pouvoir répondre à des demandes mais pas forcément uniquement sur Périgueux.

Patrice Wallet : Un peu un collectif…

Sébastien Chêne : Exactement.

Patrice Wallet : Un collectif de compétences pour permettre d’avoir les compétences plurielles pour, j’imagine, gérer et travailler des projets peut-être encore plus importants que ceux que vous êtes en train de travailler

Sébastien Chêne : Et que chacun soit spécialisé dans son domaine.

Patrice Wallet : Oui, spécialisé, professionnel, Parce qu’une fois de plus il faut le dire il y a quand même beaucoup de monde sur le marché. Tous ne sont pas professionnels. De toute façon ça se voit au résultat. Au moins dans votre métier, c’est pas compliqué, ça se voit vite au résultat. Il suffit de regarder la production, les images, les vidéos et on voit bien celui qui est bon et celui qui n’est pas bon. Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter, dans votre projet de collectif ? C’est un projet que vous voulez, mettre sur pied rapidement, vous n’êtes pas pressé ?

Florian Houliat : Très rapidement.

Sébastien Chêne : À très court terme !

Florian Houliat : Ça va arriver très vite.

Sébastien Chêne : Exactement

Patrice Wallet : Vous avez besoin de quoi ? De pognon ? Vous avez des idées ? Parce qu’on a des auditeurs qui sont généreux, sur l’antenne:)

Sébastien Chêne : On a souvent besoin de temps:)

Patrice Wallet : On a le conseil général qui nous écoute, qui peut aussi mettre, peut-être…

Sébastien Chêne : Ca peut-être intéressant, s’il y a des contacts… Nous après on peut nous retrouver directement sur Instagram, la forge digitale c’est là où on est le plus actif ça permet d’avoir un contact rapide il y a tout ce qu’il faut, l’adresse du site web.

Stéphane Lambert : Comment est le marché actuellement ? le carnet de commandes, tout ça, ça se passe bien ?

Florian Houliat : Ouais, vraiment. C’est cool, là, ça reprend petit à petit, après les vacances scolaires, mais c’est un flux qui est plutôt stable.

Stéphane Lambert : D’accord, donc vous avez une clientèle d’habitués, ce sont eux-mêmes qui viennent vous voir ? Ou vous avez des clients d’appel entrant ?

Sébastien Chêne : Il y a des deux.

Stéphane Lambert : C’est le bouche-à-oreille

Florian Houliat : Il y a des fois où on va démarcher sans démarcher en allant sur les réseaux sociaux, en discutant en faisant un petit peu de réseautage, ce genre de choses en disant, si un jour j’aime bien votre marque si un jour vous avez besoin, n’hésitez pas et généralement ça marche plutôt bien.

Stéphane Lambert : Vous avez fait des vidéoclips pour des musiciens ?

Florian Houliat : Non, pas du tout

Stéphane Lambert : Vous pouvez faire une musique, par exemple, Je suppose que vous avez tout ce qu’il faut pour ça ?

Florian Houliat : Oui, tout à fait

Sébastien Chêne : Je voulais rajouter une précision par rapport au collectif et au cercle de compétences qu’on souhaite. Il va y avoir les créatifs, d’une part mais aussi, on peut appeler ça comme ça un apporteur d’affaires c’est-à-dire le développement du réseau pour étendre et nous faire connaître davantage.

Stéphane Lambert : Ah, on peut faire du business avec vous. Expliquez-nous un petit peu:)

Sébastien Chêne : Patrice, il doit bien connaître ça 🙂

Patrice Wallet : Oui, parce que je vous écoutais et puis m’a traversé l’esprit une clientèle que l’on n’a pas évoquée aujourd’hui.. Parce que j’associe l’image, j’associe la publicité au packaging. C’est tout un ensemble pour vendre un produit, et on a une clientèle qui est l’industrie. L’industriel qui fabrique des choses, qui fabrique des pièces, des objets. Soit des objets finis, soit des composants d’objets et qui a de plus en plus le besoin, la nécessité, d’associer du marketing, d’associer du packaging à ce qu’il fabrique, et donc de la communication. Et ça c’est une clientèle qui n’est pas très habituée encore aujourd’hui à utiliser ces techniques et pour prospérer tout simplement, pour vendre mieux et ça c’est une clientèle vraiment à développer. Alors la difficulté bien évidemment c’est que tout n’est pas beau et magnifique quand on fabrique quand on est industriel, il y en a qui fabriquent des Rolls. Bon le produit final, c’est sympa, mais il y en a d’autres qui fabriquent des petits morceaux de métal, des pièces que personne ne connaît sauf les techniciens, et pourtant c’est des marchés. Il faut les vendre, ces pièces ! Il faut trouver les clients et l’image, la vidéo, pourraient être aussi un bon outil.

Stéphane Lambert : surtout que c’est beaucoup plus facile à faire qu’on ne le pense, moi je me souviens d’un projet qu’on avait fait pour Carreco dans les pièces automobiles il suffit d’avoir une belle télé sur un mur et autant on peut y mettre un extrait de logiciel internet comme des choses de file d’attente et on peut aussi faire passer en boucle des vidéos d’auto-promotion qui s’alternent avec des images donc on peut faire un espace communiquant, vivant, dans un lieu quel qu’il soit, en interne, donc un joli clip vidéo c’est accessible pour un garage pour un bar, pour un club, pour beaucoup d’environnement qui n’y pensent pas forcément alors qu’il n’y a pas que les réseaux sociaux on peut aussi faire son autopromo en interne il y a un marché pour ça.

Patrice Wallet : Assurément. Assurément, et de plus en plus dans ma clientèle, de plus en plus dans le commerce en général on a toujours associé aux représentants ou aux commerçants ce qu’on appelle des documentations que l’on laisse en clientèle. il y a de moins en moins de documentations au support physique statique et de plus en plus de supports animés. Dire qu’on va renvoyer des vidéos aux prospects pour leur expliquer peut-être avec plus de simplicité et d’efficacité le produit qu’on leur propose plutôt qu’une plaquette statique où il y a une tonne de bavardage à l’intérieur que personne ne lit.

Stéphane Lambert : Et puis là c’est l’informaticien qui parle : On peut l’imaginer interfacé avec un logiciel comme à Lascaux. Quand on appuie sur tel bouton, qu’on fait telle chose, on déclenche telle session visuelle d’enseignement ou d’explication ou de réponse. Ca peut se programmer aussi en tablette tactile

Patrice Wallet : Montez vite ce collectif de compétences. Surtout des compétents, et pas des charlatans.

Stéphane Lambert : Une tablette en mode kiosque, là, t’appuies sur des boutons et tu lances des vidéos…

Patrice Wallet : Et on va se faire un plaisir de vous faire connaître encore mieux sur le département, et de porter le message que les entreprises locales peuvent justement profiter de votre savoir-faire pour améliorer leur communication, et donc de par ce fait leur business.

Stéphane Lambert : Alors messieurs, comment on vous trouve ? Je crois qu’il y a la-forge-digital.fr , je suppose du Linkedin, des réseaux sociaux ? Comment on vous trouve ?

Florian Houliat : Instagram. Le hub central, c’est Instagram.

Stéphane Lambert : De toute façon il y aura les liens sous la vidéo Youtube. Si vous nous regardez sur Youtube ou sur Apple Podcast ou sur Amazon ou sur Deezer ou sur Spotify vous avez dans les commentaires le moyen de nous joindre nous à la radio si vous voulez intervenir ou de joindre aussi la-forge-digitale.fr !

Stéphane Lambert : Messieurs, un mot pour conclure ?

Florian Houliat : Déjà, merci beaucoup de nous avoir accueillis et de nous permettre de vous exprimer et de nous présenter, c’était une première pour nous deux.

Sébastien Chêne : On a encore plein de choses à faire, peut-être quand on reviendra 🙂

Stéphane Lambert : Avec grand plaisir ! Patrice, à la semaine prochaine !

Patrice Wallet : Bien sûr, à la semaine prochaine, avec plaisir 🙂

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Interview menée par
Stéphane Lambert
www.Vediovis.fr
www.IT-Asia.com
www.optimisation-entreprise.fr
www.linkedin.com/in/stephanelambert1

et

Patrice Wallet
https://grace-aqui.fr

 

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