Vidéo avec images et écrans techniques pour illustrer l’interview du 20 avril 2022 sur Radio Libre en Périgord (RLP) 102.3 FM concernant les activités professionnelles de Stéphane Lambert, consultant en Systèmes d’Informations et entrepreneur depuis 1999.

Stéphane Lambert Consultant et Entrepreneur : Interview RLP 102.3FM du 20 Avril 2022

Présentation de l’activité, étude et formations, publications, quelques réalisations, parcours international, la nécessité de réussir sa transition numérique pour vraiment entrer dans le 21ᵉ siècle, sécurité et problématiques des technologies propriétaires ainsi que des outils gratuits non-professionnalisés.

 

Transcription via l’outil whisper d’openAI :

C’est l’heure de Local Actu, l’information en Périgord sur RLP. Notre invité aujourd’hui dans le studio de RLP c’est Stéphane Lambert. Bonjour !

Bonjour Aïda 🙂

Certains de nos auditeurs vous connaissent comme un des animateurs d’une émission phare. Décrivez-vous : comment êtes vous arrivé à RLP, il y a déjà trois ans c’est ça?

Autour de trois ou quatre ans… Je suis arrivé à RLP par la porte de mes loisirs en fait. Et j’anime une émission sur la famille contemporaine le vendredi soir.

Oui ça c’est vos loisirs, votre engagement associatif aussi.

Tout à fait.

Parce que vous avez aussi une association Équité Parentale, qui est assez connue nationalement et localement. Bien Stéphane, aujourd’hui on voulait plutôt parler de votre métier, de votre travail. Vous dites que vous êtes consultant en système d’information ou différemment on peut dire manager, informaticien. Tous ces métiers qui se croisent, qui se complètent et qui sont vraiment indispensables aujourd’hui dans notre économie et dans nos sociétés toutes petites les PME, comme les grandes entreprises..

Oui et qui font partie du monde du 21e siècle. Je travaille depuis 1999 dans ce qu’on appelle l’informatique de gestion, dans les technologies internet. C’est-à-dire que je suis consultant en système d’information, j’interviens dans les sociétés pour faire de l’optimisation de management, de process, d’informatisation, en développant des solutions logicielles autour des technologies libres et d’Internet. J’ai participé à la création d’associations nationales comme l’AFUP, l’Association Française des Utilisateurs de PHP. J’ai été élu au bureau du PHP groupe Irlandais lors de sa création. J’ai assisté, j’ai aidé à la mise en place du bureau du PHP de Bangkok en Asie. Et effectivement j’interviens auprès de clients de diverses tailles. J’ai travaillé pour la cour d’appel de Paris, pour la direction des affaires générales d’hôpitaux de Paris, pour IBM, pour Orpi, pour Ergo, pour un certain nombre de sociétés françaises ou irlandaises. Et je propose des solutions aux gens pour les informatiser et les aider à rentrer dans ce 21e siècle et réussir dans la transition numérique.

Comment vous avez fait le choix de votre métier au début, quand vous vous êtes lancé dans cette recherche, de vos études ? Est-ce que c’était vraiment votre passion?

Je suis tombé dedans quand j’étais tout petit. Le deuxième mari de ma mère était ingénieur chez Dassault à Bordeaux. On avait les ordinateurs qui arrivaient à la maison. Donc dès l’âge de 10-11 ans, j’étais en train de développer, de coder des jeux ou des carrés tiraient des points sur des ronds. Parce que c’est ce qui se passait dans les années 80, c’était comme ça. J’ai toujours aimé ça. Et puis après, une petite fac de maths à Bordeaux. Donc l’équivalent de MatSup, MatSpé, une formation en informatique de gestion… Et puis après, l’époque des start-up dans les années 2000, la chance de travailler avec des personnes extrêmement pointues, des cerveaux très brillants auprès de qui je me suis enrichi et formé personnellement. Ensuite, je me suis mis à mon compte en 2000. J’ai créé une société à Clichy où j’avais quatre ingénieurs. Et puis après, j’ai déménagé à Dublin pour des raisons d’optimisation, on va dire. Puis finalement, j’ai terminé en Asie où j’avais une société de ce qu’on appelle d’Outsourcing, où j’ai développé pour mes clients européens, avec une clientèle locale aussi, parce que l’Asie, c’est l’Eastern Seaboard. Il y a un pôle technologique qui s’est mis en place à Singapour, Hong Kong et Bangkok, avec beaucoup d’effervescence, de technologies. Les Philippines ne sont pas loin non plus. Voilà un peu le parcours que j’ai réalisé. Et aujourd’hui, effectivement, je suis en Dordogne pour des raisons familiales, pour me rapprocher de ma fille. Ceux qui connaissent l’histoire de l’association comprendront. Et je propose donc mes services aussi aux sociétés de la région. J’ai contacté les centres de formation parce que j’ai un beau logiciel pour centres de formation, une prise de rendez-vous, gestion des cours individuels et collectifs. Et j’ai un certain nombre d’outils dans la boîte à outils, comme ça. J’ai un certain nombre de choses à proposer aussi aux gens. Et l’immense avantage actuellement, c’est qu’on bénéficie d’aides qui font que pour tous les projets entre 10 000 et 150 000 €, on peut avoir 50 % de prise en charge. Là, c’est actuellement mis en place pour aider à la transition papier, arrêter d’utiliser le papier, passer en numérique, aider au travail à distance pour que les gens puissent travailler aussi depuis chez eux. Le Covid est passé par là. Nos vies ont été un petit peu révolutionnées. Beaucoup de pays comme l’Irlande, d’ailleurs, la Hollande, étaient très impliqués dans le télétravail. Nous découvrons ceci depuis deux ans. C’est une actualité dans laquelle professionnellement, il faut aussi s’engager et s’investir. Et parfois, ça demande des outils pour tracer tout ceci, pour la gestion des emplois, pour nos charges, pour notre comptabilité, pour notre gestion, pour nos stocks, pour nos informations de manière générale.

En vous écoutant, Stéphane, ça fait rêver. Vous avez voyagé dans le monde entier, on peut presque dire, avec ce métier-là. Et comme vous avez dit, ce Covid est passé par là. Et finalement, ce métier, on peut l’exercer n’importe où, même en Dordogne, en restant connecté avec le monde entier.

Oui, c’est vrai. Le monde aujourd’hui est devenu horizontal. Durant un certain nombre d’années, j’ai fait partie de ce qu’on appelle les Cybernomades. C’est-à-dire que j’avais mon ordinateur portable, je me déplaçais un peu partout sur la planète pour des raisons d’optimisation personnelle et je travaillais à distance. Je développais du code et des fonctionnalités pour mes clients. C’était étonnant parce que je travaillais pour le ministère de la Culture, de la Justice, pour des grosses Cités parisiennes, depuis l’Asie ou depuis ailleurs, jusqu’au moment où j’ai pris des ressources locales pour grossir. Mais aujourd’hui, nous sommes dans un monde où la technologie fait qu’une simple connexion Skype, un TeamViewer pour votre écran… Et puis j’ai appris, en travaillant avec un économiste qui avait fait partie de la commission Juppé, que l’optimisation de société passait certes par la fiscalité, mais également par le management. Et je crois aux organisations modulaires de petites équipes, et je crois effectivement aussi aux individus, aux individualités. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, je fais quasiment tout, quand je mets en place, par des organisations parallèles, par des choses qui existent sur Internet, et l’optimisation, l’amélioration au management, la compréhension des sociétés, passe aussi par la dématérialisation et le fait d’utiliser la technologie actuelle.

Oui, et c’est valable pas pour les grosses structures, c’est valable aussi pour toutes petites PME, n’est-ce pas Stéphane ?

Oui absolument, tout à fait. Je crois que dès qu’on a le besoin d’avoir, par exemple, un fichier Excell que vous avez, qui a commencé à grossir, devenir incontrôlable, parce qu’il y a trop de fonctionnalités, trop de données, de data à l’intérieur, et puis qu’on ne peut pas y accéder à plusieurs en même temps. Déjà là, vous êtes prêt à avoir un développement pour gérer vos informations à plusieurs, à distance. On appelle ça un intranet ou un extranet. Et donc là, vous êtes mûr pour entrer dans le monde de l’ERP, de l’informatisation, de la digitalisation. Autre solution, vous cherchez l’autonomie, vous avez des choses à vendre en circuit court, il faut trouver votre clientèle de manière directe, sans passer par un distributeur ou des grandes surfaces. On a vu depuis deux ans que s’enfermer à 800 dans un centre commercial, ce n’est pas forcément une idée qui était géniale tout le temps. Ça peut être intéressant d’avoir notre clientèle de manière directe, donc pour avoir une boutique sur Internet, notamment des gens de Dordogne, j’ai travaillé pour eux, qui font des savons bio, des produits bio, et puis qui veulent les vendre via une boutique sur le web. À ce compte là, ils vont faire appel à quelqu’un comme moi pour se lancer, pour être formé, pour vendre leurs produits de manière directe, faire du marketing sur Internet trouver leur clientèle et pouvoir distribuer leurs produits sans passer par un intermédiaire, tous seuls. Voilà.

Les technologies d’aujourd’hui permettent les choses, que parfois l’on pense difficiles à réaliser, mais en vous écoutant, apparemment tout devient simple quand on maîtrise les bons logiciels, les bons systèmes.

Alors je ne vous cache pas que lorsque j’étais à l’école déjà, on nous expliquait qu’assez rapidement, le monde se diviserait en deux parties, ceux qui sauraient utiliser l’ordinateur et la machine, et ceux qui ne le sauraient pas. Malheureusement, on se rend de plus en plus vers ça et je pense que même un agriculteur, même un transporteur, même on va dire quelqu’un qui a une usine aujourd’hui doit savoir utiliser l’ordinateur et une machine parce qu’autrement il ne pourra pas avancer dans le XXIe siècle. Je veux dire, actuellement, faire un système tout manuel, la pointeuse avec le papier, c’est terminé. Maintenant, on met des tablettes Android dans la main des ouvriers ou dans l’ordinateur portable et puis on sait quand ils sont sur site ou qu’ils ne le sont pas. On leur met des choses au mur avec des gros boutons pour qu’ils donnent leur présence, qu’ils suivent leurs processus pour suivre la productivité et autres. Si vous ne comprenez pas, si vous n’arrivez pas à utiliser l’outil, vous ne pourrez pas gérer vos employés, vous ne pourrez pas gérer vos produits et effectivement, la transition numérique consiste aussi à être formé à ces outils pour rentrer dans le XXIe siècle et avec son temps en fait.

Aujourd’hui, comme vous dites, c’est devenu indispensable et en même temps, ça peut apporter les facilités et solutions pour les institutions et les structures. Qu’est-ce que vous, vous proposez? Vous créez les logiciels, les systèmes pour les demandes spécifiques?

Oui, tout à fait. Alors, l’avantage de la société Vediovis Productions, et d’IT Asia que je tiens depuis une vingtaine d’années, c’est que nous avons beaucoup d’outils qui sont déjà prêts. Nous avons développé notre CMS, notre ERP. Donc, beaucoup de choses sont déjà prêtes, et puis on fait du sur-mesure. Moi, par exemple, j’étais enseignant à Paris 5 en licence d’informatique. J’enseignais l’analyse, la conception de logiciels, la base de données, les systèmes d’information, ce qu’on appelle MERISE. J’avais mis au point une méthode de modélisation qui est enseignée dans beaucoup d’établissements de l’éducation nationale par des IUT et des universités, ce qu’on appelle la conception de logiciels, avant le choix de la technologie. Et donc, ça nous permet d’aller dans un environnement, de regarder les processus, de voir comment l’information est structurée, de proposer aux gens des écrans pour remplacer le traitement papier. Le traitement papier, c’est bien, mais on ne fait pas de statistiques, on ne fait pas de recoupements, il n’y a pas de moteur de recherche sur une pile de papier ou sur des archives de papier. Par contre, quand tout est numérisé, vous pouvez avoir des informations classées par salle, par personne, par produit, par année, par date et c’est beaucoup plus utile.

Votre société s’appelle IT Asia. Il y a un lien avec Asie? Vous avez les préférences pour le développement informatique de ce continent? Non?

La société s’appelait IT Asia lorsqu’elle était à Bangkok et quand je suis rentré en France en 2014, j’ai gardé le nom pour garder le site Internet. C’est un site qui avait eu notamment plusieurs prix au niveau design, certaines renommées sur le web, donc j’avais gardé le nom. La société initiale s’appelait Vediovis Productions quand elle était à Paris. Après, ce sont des étiquettes. Mais derrière, c’est moi. C’est moi et mon réseau. J’ai accès à un très grand nombre de consultants de très très haut niveau parce que je connais aussi les créateurs de la technologie que j’ai fréquentés durant un certain nombre d’années. Donc, je fais les parties complexes et l’analyse, et je peux faire appel à mes ressources pour les choses plus simples, plus mécaniques. Et donc, je peux prendre un certain nombre de projets, pas une infinité, mais je peux en prendre peut-être un ou deux en même temps.

Je posais cette question parce qu’aujourd’hui, on a un sentiment qu’en Asie, dans ce continent, toutes ces technologies vont beaucoup plus vite qu’ailleurs. Est-ce que c’est juste une perception venant de moi, toute simple citoyenne ou vous pouvez le constater dans votre milieu professionnel ?

Dans la vie de manière générale ! Pour avoir vécu 6 ans, 7 ans en Asie, je peux vous dire que la France est en retard sur un très grand nombre de technologies. Nous ne progressons plus, nous évoluons extrêmement peu. L’informatique vient d’Asie. Certains microprocesseurs sont effectivement encore développés en Allemagne et aux USA, mais les grosses technologies viennent de là-bas. Le pôle technologique aujourd’hui est sur vraiment l’Asie de l’Est, quand on se rapproche du Japon. Ils ont atteint un niveau de technologie dans leur vie qu’on a du mal à imaginer ici. Je veux dire, le métro de Bangkok est magnifique, on pourrait quasiment manger par terre, tout est automatisé, il n’y a plus de chauffeur. Qu’est-ce que je pourrais prendre comme exemple? Quand j’allais au cinéma, j’étais dans un cinéma 4D : Le siège bougeait, on avait des sprays d’air comprimé près des oreilles, des lunettes 3D avec un relief soit en profondeur dans le fond de l’écran, soit qui venait vers nous, et c’était en 2010. Je veux dire, les salles de cinéma, celle de Périgueux, on a des petites lumières sur les côtés dans la salle la plus avancée. On a 20 à 25 ans de retard sur la technologie de manière générale.

Et pourquoi, à votre avis? C’est côté économique ou c’est culturel?

Je ne sais pas. Disons que là-bas, ce sont des cultures qui progressent et qui sont en évolution et qui avancent. Je ne suis pas certain que nous, on continue d’avancer au même rythme. Si vous allez dans des grandes villes d’Asie, qui sont ce qu’on appelle les pays en voie de développement, les NPI, les nouveaux pays industrialisés, si vous passez dans un endroit que vous repassez un an plus tard, l’endroit est totalement transformé. Il s’est passé beaucoup de choses. Il y a eu une effervescence. Nous sommes plus, nous, dans une stabilité ou une certaine roue libre, on va dire, peut-être. Mais je pense qu’il est encore possible d’en tirer son jeu, même si l’État se retire, que nous perdons beaucoup de ce que nous avons obtenu dans les années 60, 70 et 80. Il reste encore des choses à faire. Mais je pense que la solution pour s’adapter à la transition des sociétés occidentales vient sur la mécanisation, sur l’informatisation, sur l’optimisation. Nous pouvons d’ailleurs venir également avec un cabinet comptable. On demande une rémunération sur ce que l’on fait économiser dans la comptabilité de la société, ce qu’on fait gagner en productivité. On en a à peu près un peu moins d’un tiers, avec un taux de dégradation de trois ans. C’est quelque chose que j’avais appris à l’époque, quand j’étais à Troyes, et qui me plaisait beaucoup, pour s’adapter à la société à laquelle elle est en train de se mettre en place, avec peut-être des troubles dans les grandes villes qui vont venir, avec peut-être une mutation de la population, le besoin d’avoir nos clients en circuit court et surtout le besoin d’être de plus en plus autonome. Il faut s’informatiser, il faut développer des outils et il faut diminuer ces charges et ces contraintes pour s’adapter tout simplement à l’environnement tel qu’il existe aujourd’hui.

Et qu’est-ce que vous direz à ceux qui refusent cet équipement technologique en disant que l’humain doit exister, que le contact humain ne remplacera jamais tous ces ordinateurs?

La technologie est un outil, elle n’est pas un but. L’ordinateur est une machine, elle est là pour nous aider, nous assister, si vous voulez. Je me souviens d’un cas, par exemple, d’un centred e formation où il y avait six structures, et où inscrire un nouvel élève demandait un peu plus d’une heure de travail administratif parce qu’ils passaient par des logiciels qui étaient gratuits, du traitement en papier, que chaque enseignant devait remplir des formulaires puis les passer ensuite à la secrétaire qui devait les mettre sur le Google Calendar, puis sur un outil qu’ils avaient trouvé, puis les passer au comptable. On était en totalité à quatre interventions différentes et à une heure, une heure et quart. Le fait d’avoir tout concentré sur des outils gérables à la souris et au clic, on est descendu à quatre à cinq minutes et ils sont plus heureux. C’est une libération quelque part. Donc il faut savoir être intelligent. La technologie n’est pas source de contraintes, la technologie est censée être source d’aide. Après il faut être intelligent pour l’utiliser justement à ses bonnes fins.

Et c’est ça que propose votre société, s’adapter aux demandes de structure des personnes et c’est là que vous arrivez avec votre technologie et vos logiciels.

Oui, l’expérience, le regard, les clients précédents et donc ce qu’on a appris depuis une vingtaine d’années, que ce soit moi ou alors les gens de mon réseau, mes confrères et mes amis. Et puis effectivement, suivant les besoins qu’il y a, qui peuvent être assez réduits parce que mettre une boutique aujourd’hui sur Internet, c’est quelques milliers d’euros alors qu’il y a une vingtaine d’années, ça coûtait extrêmement cher. Après il y a des solutions qui sont personnalisables, type WordPress ou PrestaShop, il y a des solutions plus avancées de type outils comptables développés sur mesure. Et nous, nous travaillons sur des technologies qui sont ce qu’on appelle les technologies libres, qui dérivent du monde Unix, Linux, qui sont extrêmement sécurisées, qui ne sont pas soumises à la propriété intellectuelle des puissances étrangères, ce qui est aussi quelque chose qui est extrêmement important aujourd’hui. On avait fait un lobbying auprès de l’Assemblée Nationale de Certaines Politiques dans les années 2000-2001 parce que nous voulions qu’en France, nous gardions des microprocesseurs français, nous voulions garder un système d’exploitation français. Et malheureusement, nous avons tout abandonné. Nous sommes passés sur des technologies qui sont américaines, et via leur Patriot Act et autres, on sait que toutes les datas qui rentrent chez Microsoft, chez Apple, chez Android dans les USA sont accessibles par des services étrangers. Donc nous, on travaille sur des technologies qui sont non propriétaires et non soumises à ces problèmes-là, et donc qui sont aussi moins ciblées par le piratage. J’ai aussi des amis qui ont suivi les formations du gouvernement par rapport à la sécurité pour protéger… Vous savez, les hôpitaux, aujourd’hui, sont extrêmement sensibles à des attaques informatiques qui les immobilisent et qui leur coûtent extrêmement cher. C’est en grande partie parce que nous avons des solutions, des solutions qui appartiennent à des puissances étrangères, et donc qui sont accessibles aux services de ces puissances étrangères, qui sont accessibles aux gens qui ont travaillé dans ces services, ou qui ont travaillé dans ces sociétés, ou des gens qui connaissent des gens qui ont travaillé dans ces sociétés. Ça pose de gros problèmes de confidentialité, et il y a effectivement un intérêt à passer sur des technologies où les bêtises ne sont pas forcément publiques, où on ne dépend pas de droits intellectuels et propriétaires qui ne sont pas forcément de notre société, de notre pays. Et donc l’avantage de la personnalisation, quand on arrive à un certain niveau, si on ne veut pas voir un jour tous ses clients et son argent mis dans la nature, là, et transformé, c’est aussi de passer par des technologies, alors qui demandent peut-être un peu plus de savoir-faire, mais bon, ça, le savoir-faire, on l’a, mais qui a l’avantage de coûter moins cher en frais de licence. Donc aussi, c’est bien de payer les gens pour qu’ils travaillent sans forcément payer des grosses boîtes avec des frais de licence en achetant des choses existantes, sachant qu’il est aussi possible de s’interfacer avec ces choses existantes.

Oui, vous évoquez les thèmes assez profonds sur la protection de données, sur le piratage de ces données et sur la cybercriminalité aussi.

Oui, qui font partie du monde. Quand je vois que parfois on utilise des produits avec des modules gratuits qui ont été développés en Ukraine, au Brésil, en Corée, après, on s’étonne que nos e-mails aient disparu. Écoutez, il faut regarder un peu le monde dans lequel on vit. Aujourd’hui, on sait tous qu’il est important de se protéger par rapport à la sécurité. Le fait que le monde devienne horizontal, qu’on soit tous informatisés, signifie que quelqu’un à l’autre bout du monde peut, depuis son clavier, tenter de rentrer sur vos informations, donc il faut s’en protéger.

Je vous remercie Stéphane de nous avoir partagé quelques aspects de votre travail au quotidien, qui nous paraît parfois très complexe, mais vous avez su nous expliquer avec les exemples concrets. Et ceux qui voudraient s’adresser vers vous, je pense qu’ils peuvent contacter la rédaction de RLP et on transmettra tous les coordonnées nécessaires.

Oui, alors c’est très simple. Vediovis.fr , qui est effectivement mon CV de consultant avec mes publications et mes enseignements. Et autrement, it-asia.com, I-T comme information technologique, qui est le site de la société où on trouvera un certain nombre de produits. On a fait des choses avec du GPS pour tracer les véhicules. À une époque, on avait mis en place un système de gestion de caisse qui avait été utilisé par toutes les grandes surfaces d’Île-de-France, quand on arrivait à l’accueil pour gérer les chèques cadeaux et ce genre de choses. Et puis, vous verrez tout cela sur it-asia.com, sachant que pour l’instant, l’avantage de la Dordogne, c’est que je peux venir vous voir physiquement, alors que les gens qui sont plus loin, je les vois à distance.

Oui. Et moi, pendant toute cette interview, je me suis amusée avec votre carte de visite qui est en plusieurs dimensions. Ça aussi, pour moi, c’était comme un gadget.

Oui, c’est un petit filtre 3D. C’est quelque chose qu’on avait inventé quand on était à Bangkok. J’avais trouvé un fabricant qui faisait des choses en plastique avec un filtre 3D, en lui demandant les qualités de la résolution. Effectivement, il arrivait à écrire de manière assez petite dessus. Je lui ai dit, écoutez, pour tout ce qui est networking et échanges de cartes de visite, je voudrais ceci écrit dessus, puis un découpage de tant sur tant. Et j’en ai fait des cartes de visite. Effectivement, elles ont un grand succès.

C’est attirant. Merci, Stéphane Lambert. Voilà, je rappelle que vous êtes en Dordogne. C’est pour ça qu’on vous avait dit qu’on peut vous trouver réellement et vous parler réellement, comme nous nous faisons ici dans le studio, consultant en Système d’Information et Manager. Merci.

Merci Aida 🙂

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