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Agence IDCC
Interview Centrée sur les Métiers de la Communication Vidéo et Visuelle
Podcast Radio :
Stéphane Lambert : Bonjour et bienvenue sur RLP Business numéro 24, votre émission sur le commercial, le Périgord, le management, etc. Aujourd’hui, nous recevons Marie Pierrot de IDCC Bordeaux, et Isabelle Defaye de IDCC Périgueux. Mesdames, bonjour !
Marie Pierrot & Isabelle Defaye : Bonjour, Stéphane.
Stéphane Lambert : Bonjour, merci d’être venue nous voir. Sinon, personne n’est allé se faire soigner dans un hôpital palestinien ce week-end, c’est bon, tout va bien ? :)))
Collégial : Tout va bien 🙂
Stéphane Lambert : C’est parfait. Aujourd’hui, nous allons parler de nos sujets favoris, en tout cas pour moi je suppose, qui seront la communication, le développement informatique, les systèmes d’information, et tout ce qui va avec. Patrice, tu as passé une bonne semaine ?
Patrice Wallet : Merci, oui, bien sûr. Alors, le sujet d’aujourd’hui, La chronique d’aujourd’hui :
Patrice Wallet : L’Invité de la semaine, c’est une entreprise locale, une entreprise périgourdine, une entreprise qui travaille dans la communication, le conseil. Je nomme l’entreprise, l’agence IDCC bien sûr, dirigée par Isabelle Defaye, qui est quand même un personnage connu sur Périgueux. Dans les réseaux d’entreprise, on la connaît bien. Isabelle, bonjour:)
Isabelle Defaye : Bonjour Patrice, bonjour Stéphane, merci de nous accueillir.
Patrice Wallet : Isabelle, vous êtes accompagnée de Marie, votre collaboratrice sur Bordeaux. Bonjour Marie.
Marie Pierrot : Bonjour !
Patrice Wallet : Isabelle, Marie, bienvenue sur notre plateau 102.3. Qu’est-ce qu’on peut dire, Isabelle, sur la communication d’aujourd’hui ?
Isabelle Defaye : Alors la communication d’aujourd’hui a bien changé évidemment par rapport à celle que j’ai connue, puisqu’on peut dire que ça fait à peu près une trentaine d’années, plus de trente ans que je suis dans la communication, n’ayant pas fait d’études non plus dans la communication, puisqu’à la base j’ai eu un DEUG de droit, donc rien à voir. Et bon an mal an, j’ai travaillé cinq ans en presse gratuite, et ensuite je suis partie pour faire de la communication également pour le groupe Solocal, qui sont toujours d’ailleurs les pages jaunes. Donc j’ai connu le papier, l’ère du papier, l’ère du Minitel, donc vraiment au fil des années, au fil des décennies, avec l’émergence des start-ups en 99, on en parlait tout à l’heure avec Stéphane.
Stéphane Lambert : Il y a eu du business sur Minitel d’ailleurs.
Isabelle Defaye : Énormément, d’ailleurs, qui ont su rebondir avec les 3615 notamment.
Stéphane Lambert : Et qui se sont ensuite reconvertis durant les années start-up.
Isabelle Defaye : Bien sûr, donc il y a eu beaucoup d’émergence et de fortune qui est faite à ce niveau-là. Donc oui, en termes de communication, aujourd’hui, puisque j’ai eu la chance de pouvoir créer ma propre agence il y a quatre ans, une grosse remise en question, mais toujours l’amour de la communication, bien sûr, là, j’ai vu évidemment un énorme pas qui s’est fait entre il y a 35 ans et aujourd’hui.
Patrice Wallet : Moi, j’aimerais bien Isabelle, comprendre un peu la communication aujourd’hui. Tout le monde en parle. Toutes les entreprises ont ce mot dans la bouche. On a l’impression que même le charcutier a un besoin de communiquer. Alors c’est peut-être un phénomène sociétal, mais qu’est-ce qu’on peut attendre d’une communication professionnelle ? Parce que quand on regarde les réseaux sociaux, il y a tout, il y a n’importe quoi. On pourrait presque dire qu’il n’y a rien. Qu’est-ce qu’on peut attendre vraiment d’un conseil professionnel ?
Isabelle Defaye : Alors, je fais une petite apartée, je rebondis sur ce que tu disais, Patrice. La communication, tu sais qu’à l’époque, les pages jaunes, même le charcutier, le boucher communiquaient.
Patrice Wallet : Tu as raison.
Isabelle Defaye : On retrouvait des encarts publicitaires pour avoir une visibilité. Donc la communication, j’ai hâte de lire le livre que Stéphane a écrit sur la communication stratégie, comme quoi ça remonte même bien plus loin que les années que j’ai pu connaître. Donc la communication, elle est sous toute forme. Pour rejoindre et rebondir sur ce que tu dis aujourd’hui, on a toujours besoin de communiquer. Voilà. Si on veut se faire connaître… Alors déjà pour se faire connaître, il y a aussi fidéliser ses clients, faire connaître son savoir-faire, ce que l’on fait, et ensuite gagner des prospects. Donc en termes de budget, ça va de… On peut communiquer sans non plus dépenser beaucoup d’argent. Aujourd’hui, le monde vous permet par contre, c’est vrai, de pouvoir communiquer même presque gratuitement. Il suffit de savoir créer une page Facebook, de savoir créer une page Google My Business, enfin une fiche Google My Business, faire un peu de réseau, être un peu attentif. Bien évidemment, tout cela est chronophage. Aujourd’hui, on a des organismes qui sont mis à disposition comme la CCI, des organismes publics, qui permettent aussi de conseiller. Donc on a beaucoup de choses qui nous permettent d’être performants et de pouvoir aujourd’hui communiquer à moindre coût. Voilà. C’est du vaste.
Patrice Wallet : Tu as raison. Les possibilités, les moyens, je pense qu’on les a tous, que toutes les sociétés sont conscientes qu’elles doivent être sur les réseaux sociaux, qu’elles peuvent communiquer sur le digital. Mais on a vraiment l’impression, quand on est de l’autre côté, quand on est consommateur, qu’il y a tellement d’informations qui circulent qu’on ne voit plus rien. Parce que tout le monde peut faire des vidéos avec son smartphone, tout le monde les publie, tout le monde fait des posts sur Facebook et sur les autres réseaux. Et à la fin, on se dit, dans tout cet océan de communication, qu’est-ce qu’on en retire concrètement ? J’ai l’impression qu’on a un peu la tête vide à force de les regarder. Sauf que certaines communications ressortent du lot. Et la plupart du temps, c’est des professionnels qui sont derrière parce qu’il faut un savoir-faire. Et j’ai de plus en plus le sentiment qu’on ne peut pas se passer d’un professionnel si on veut être lu, compris et écouté sur les différents médias que l’on a. Est-ce que tu partages ce sentiment ?
Isabelle Defaye : Absolument. Je partage absolument ce postulat.
Patrice Wallet : Et même sur des communications simples. Tu évoquais des communications simples à tous les budgets. Mais tous les budgets, mieux vaut construire sa communication que de filmer n’importe quoi, d’écrire n’importe quoi, n’importe quand. Parce que c’est ce qui va complètement perdre l’auditeur ou le lecteur.
Isabelle Defaye : Et les algorithmes ! On parle des consultants, mais il y a aussi tout le process des algorithmes qui bannissent. Il y a vraiment un savoir-faire. Nous, on travaille beaucoup avec nos clients sur un planning éditorial. Déjà, un petit conseil : Ne jamais mélanger le pro, tout ce qui est professionnel, avec le personnel. C’est rédhibitoire.
Patrice Wallet : Merci pour ce conseil, parce qu’il y a tellement d’entreprises qui font cette erreur…
Isabelle Defaye : Je sais…. En mettant des locations de biens à louer sur sa page pro…
Stéphane Lambert :Et on ne dit pas qu’on cherche un poste de travail en dessous d’une photo de son chat, par exemple. On ne fait pas ça.
Isabelle Defaye : Donc il y a une crédibilité. Vraiment, il faut toujours soigner son image. C’est très important, ne serait-ce que quand on est professionnel. Même quand on recherche, comme tu le dis à juste titre Stéphane, un emploi.
Stéphane Lambert : Oui, un emploi, un client… Par contre, de ce que vous venez de dire, on constate que la communication est associée avec la technologie. Qu’elle est devenue extrêmement technologique à une époque. Et qu’elle est redevenue simplissime d’un point de vue technologique au jour d’aujourd’hui.
Isabelle Defaye : Oui, mais complexe dans la réalisation et dans l’aboutissement. Parce que le but aujourd’hui, c’est comment, sur quel support passer, comment le faire.
Stéphane Lambert : Oui, il y a des multisupports, c’est multivectoriels, mais plus faciles à appréhender peut-être, de manière technique.
Isabelle Defaye : Oui, c’est vrai. Mais par contre, dans le contenu, dans ce qu’on veut diffuser, les périodes dont on veut diffuser. Parce qu’aujourd’hui, on parle tous de TikTok. Mais pour chaque chaîne d’entreprise, tout dépend de la cible. Il y a déjà une cible. Est-ce que vous ciblez des jeunes ? Est-ce que vous ciblez du professionnel ? Est-ce que c’est du B2B ? Ce qu’on appelle du professionnel-professionnel ou du professionnel et consommateur. Ensuite, il y a la manière dont on communique. La récurrence, les supports et le contenu. Parce que, attention ! Il ne faut pas noyer le clic. Il faut de suite attirer, accrocher le consommateur.
Stéphane Lambert : Est-ce qu’on retrouve chez vous cette espèce de segmentation, d’approfondissement technique par segment, par secteur de la communication qu’on retrouve dans tous les métiers liés à la technologie, par exemple ?
Isabelle Defaye : Oui, on le fait. Nous, on travaille beaucoup selon la cible du client et les supports sur lesquels on va travailler, qui ne sont pas du tout les mêmes, les horaires, les jours auxquels on publie, et essayer aussi de se démarquer. Nous, on a une spécificité dans mon agence. C’est ce que j’ai voulu quand j’ai quitté Solocal. Je voulais travailler en exclusivité. Quand je travaille avec un professionnel dans le monde, par exemple dans le domaine de l’isolation, je ne peux pas promettre la pole position et je ne peux pas promettre de travailler en intégrité propre si je travaille pour les autres confrères.
Stéphane Lambert : Je comprends parfaitement. C’est vous qui venez, c’est vous l’experte, c’est vous qui faites.
Isabelle Defaye : C’est mon choix. Tu parlais tout à l’heure en introduction de confidentialité. Quand un client me confie sa stratégie, les nouveaux produits à venir, ce qu’il profile pour son entreprise, les nouveaux objectifs, nous, on travaille sur un planning éditorial avec mes collaborateurs. En fonction de ce planning, bien sûr, on met une stratégie en place, une stratégie gagnante de monopole, de visibilité. Quand j’ai trois professionnels d’activité dans le même domaine, sur un même secteur, ce n’est pas possible. C’est pour ça qu’on travaille aussi sur du national. Évidemment, en local, on s’essoufflerait vite, mais il y a beaucoup d’activités diverses et variées, ce qui fait aussi notre richesse. On travaille beaucoup en culture générale. Souvent, les professionnels n’ont pas idée de leur environnement de marché. Nous, on a cette veille, en tant qu’agence, de connaître les secteurs. Chaque secteur, les évolutions, les actualités. Tu parlais tout à l’heure de guerre. Nous, on rebondit quand il y a eu l’énergie, les crises énergétiques. Aujourd’hui, on aide les clients à communiquer…
Stéphane Lambert : La com, c’est comme l’artistique ! C’est ressentir aussi l’environnement pour s’y glisser, s’y insérer.
Isabelle Defaye : On aide les clients aussi. Souvent, ils n’ont pas le temps,car c’est chronophage, ni l’apétance.
Stéphane Lambert : Ce ne sont pas les mêmes énergies.
Isabelle Defaye : Voilà. Tout à fait, Stéphane.
Patrice Wallet : Pourquoi une agence sur Bordeaux, Isabelle ?
Isabelle Defaye : J’ai travaillé longtemps sur trois départements, et notamment la Gironde, et j’avais beaucoup de clients qui me sollicitaient pour continuer à travailler avec moi. Et j’ai aussi, par bouche à oreille, des clients qui venaient de Bordeaux sur Périgueux pour venir nous voir à l’agence. Vraiment, c’était la volonté que je voulais. Et le partenariat avec Marie, que j’ai recrutée il y a trois ans maintenant, dans le cadre de son bachelor. Ça fait trois ans. C’était l’opportunité. Elle voulait partir sur Bordeaux. Moi, je voulais m’installer et ouvrir une agence à Bordeaux. Donc, cela a été une opportunité idéale.
Patrice Wallet : Marie, est-ce qu’on communique à Bordeaux comme on communique en Dordogne ?
Marie Pierrot : Globalement, je pense que oui.
Patrice Wallet : Il n’y a pas de différence ?
Marie Pierrot : Il n’y a pas vraiment de grande différence.
Patrice Wallet : Donc, en tant que périgourdin, on ne va pas rougir ?
Marie Pierrot : Vous n’allez pas rougir.
Patrice Wallet : Le marché bordelais, par contre, est très concurrencé, j’imagine.
Marie Pierrot : Oui, il y a beaucoup plus d’entreprises sur le secteur de la Gironde. Donc, la concurrence est beaucoup plus rude et beaucoup plus présente aussi, également.
Stéphane Lambert : Il y a peut-être plus de clients, également.
Marie Pierrot : Il y a également plus de clients, bien sûr. Mais aussi beaucoup plus d’agences de com’ aussi. Donc, il y a un bon marché…
Isabelle Defaye : Ce qui fait la différence, ce qui fait notre différence par rapport à d’autres agences de communication, c’est beaucoup la proximité. On a une réactivité, par exemple, sur les sites Internet. Quand un client veut changer une information, on a une réactivité de 2-3 heures. On gère aussi les e-réputations. Par exemple, vous savez, sur Google My Business, quand il y a des avis, on répond pour nos clients. On travaille 7 jours sur 7. Donc, on a ce qui nous permet de nous démarquer aussi.
Stéphane Lambert : Vous faites du growth hacking, ce genre de choses, acquisition d’utilisateurs, et l’image de marque sur les réseaux.
Isabelle Defaye : Exactement.
Patrice Wallet : En même temps que je posais la question, j’en avais une autre qui venait. En fin de compte, est-ce qu’on peut parler aujourd’hui de secteur géographique avec toute cette communication, toute cette technologie digitale ? Est-ce qu’on est limité sur des secteurs aujourd’hui ?
Isabelle Defaye : Non, pas du tout. On a des clients qui nous ont appelés de Fréjus. Alors, je me suis demandé, mais comment vous avez eu mes coordonnées ? Fréjus, voilà…
Stéphane Lambert : Un bouche-à-oreille, peut-être ?
Isabelle Defaye : C’est ça. Stéphane, c’est exactement ça. Oui, tout à fait.
Stéphane Lambert : Un bon client, c’est plusieurs clients derrière. Un client satisfait, c’est plusieurs clients derrière.
Isabelle Defaye : Voilà. Visio, évidemment. On a un plan de communication. On écoute le besoin du client. C’était une jeune start-up qui fabrique eux-mêmes des vêtements pour bébés. Donc, ils voulaient avoir plus de retours. Donc, voilà, on a mis en place et ça s’est conclu de manière très positive.
Patrice Wallet : Alors, je rebondis sur le retour, Isabelle, parce que souvent, quand on écoute des professionnels de la communication, enfin, il y a professionnels et professionnelles, mais quand on écoute les acteurs de la communication, on entend beaucoup parler de créativité, on entend beaucoup parler de technique, mais on entend rarement parler de résultats, d’objectifs à atteindre. Pourquoi on fait ça ? Et comment on va pouvoir mesurer l’efficacité de notre communication ? Moi, je le regrette. Qu’est-ce que vous pouvez penser de ça, Isabelle ?
Isabelle Defaye : Nous, on le met beaucoup au cœur de notre stratégie, bien sûr. C’est bien beau d’être de communiqués, bien sûr, mais ce qu’il faut, c’est au-derrière, c’est le résultat. Donc, moi, j’ai cette culture-là, puisque j’ai travaillé dans un groupe où on faisait beaucoup de leads, c’est-à-dire beaucoup de contacts, on mesurait tout, cette traçabilité, et moi, j’ai voulu la garder, la conserver.
Stéphane Lambert : Il faut quand même savoir, on va le dire aux gens, que vous avez travaillé pour un acteur extrêmement pertinent, performant, global, central dans l’écosystème français. Vous avez travaillé dans les pages jaunes, vous avez connu ces pages jaunes où on faisait de l’espace publicitaire et du référencement, avec les pages jaunes qui se sont mis ensuite à faire de la communication sur Internet. C’est quand même un poids lourd, cette chose-là.
Isabelle Defaye : Oui, on était vraiment leader sur le marché et on travaillait beaucoup avec le RSI, le retour sur investissement, donc chaque euro investi pouvait être mesuré. Et aujourd’hui, nous, on arrive à le faire soit avec du tracking, c’est-à-dire qu’on met des numéros qui sont tracés, le client peut le mesurer. Ce matin encore, j’étais en rendez-vous avec un client, on a mis un budget, le budget investi tous les mois, on avait les leads, si vous voulez, le retour par mai, les demandes de devis, donc ça c’est concret. Et en face de ça, bien sûr, le chef d’entreprise doit pertinemment, lui, se dire, bon voilà, j’ai eu tant, voilà, combien j’ai transformé, quel a été mon taux de marge.
Stéphane Lambert : Le coût d’acquisition d’un client, le Return On Investment, ce genre de choses.
Isabelle Defaye : Ça on le fait. Alors après, on a eu la chance d’accompagner de nouvelles entreprises, donc qui étaient nouvelles, je pense à un pisciniste qui a démarré, qui n’avait pas encore ses locaux, donc pendant six mois, il n’a travaillé qu’avec notre communication, à savoir, la création d’un site internet, la fiche Google My Business, les réseaux sociaux, nous l’avons sponsorisé, et sur les six premiers mois, il a fait un chiffre d’affaires qui était de l’ordre dans les 300 000 / 350 000 euros, rien qu’avec nos conseils et notre com.
Patrice Wallet : Sans locaux, sans visibilité traditionnelle.
Isabelle Defaye : Et nouveau, c’est-à-dire que demain, vous avez un nouveau conquérant qui arrive. Donc là, on a pu vraiment mesurer, alors c’est très jouissif pour nous, puisqu’on a vraiment, moi j’aime savoir ce que les clients, ce qu’on rapporte, ce que l’on fait aux clients.
Patrice Wallet : Je voulais vraiment aborder ce sujet-là, ce retour sur investissement, parce que toute action, dans le cas professionnel, doit être mesurée, parce que sans qu’on se pose la question, mais pourquoi on le fait, concrètement, pourquoi on le fait ? Alors, il y a beaucoup d’entreprises, aujourd’hui je dirais une grande majorité, hélas quoi, hélas pas pour Isabelle Defaye, pour l’agence IDCC, parce qu’il y a beaucoup d’entreprises qui ont des sites internet, je ne sais pas pourquoi, enfin ils se sont fait plaisir. Un jour, ils ont signé un bon de commande, ils ont un site internet, ça ne leur rapporte rien, il n’est vu de personne, il n’est connu que d’eux, parce qu’il n’est pas référencé, parce qu’il est peut-être carrément has-been.
Isabelle Defaye : Oui, ou même blacklisté par Google, quand ils ne sont pas sécurisés, j’en ai vu il n’y a pas très longtemps, des audits m’ont fait des audits gratuits. Alors ça, je me permets de le dire aussi, même si le client ne travaille pas après avec nous, il va avoir d’autres confrères, mais au moins, on lui donne tous les conseils. C’est assez rédhibitoire : L’algorithme de Google, quand il balaie la toile, audite les sites. Donc les sites qui ne sont pas sécurisés, qui ne sont pas tous supports, responsives, sont blacklistés, voire ils sont dégradés, parce que Google estime que ce site, n’étant pas sécurisé, il ne veut pas le mettre en avant, pour ne pas mettre en péril les auditeurs.
Stéphane Lambert : Aujourd’hui, effectivement, on travaille pour les moteurs de recherche. Je me rappelle d’une époque où les moteurs de recherche venaient nous voir pour demander comment on travaillait, et aujourd’hui, en fait, le rôle s’est complètement inversé. Ils ne nous disent pas comment, eux, ils travaillent, parce que c’est sécurisé, ils ne veulent pas le dire, mais on sait qu’ils prennent en compte la rapidité, le respect de certains standards, et maintenant, nous travaillons pour les moteurs. Ce qui me fait rebondir sur un point. Isabelle, Isabelle Defaye, agence IDCC à Périgueux et à Bordeaux. Dites-moi, est-ce que vous ne vendez que de la communication, ou est-ce que vous vendez aussi de la technologie ?
Isabelle Defaye : Alors, on ne vend que de la communication. Et de la technologie, quelque part….
Stéphane Lambert : La communication eu été de la technologie à une époque !
Isabelle Defaye : Exactement. Donc aujourd’hui, on fait aussi un peu de technologie, on nous en demande, mais si tu veux, quand tu dis exactement, aujourd’hui, on se diversifie, on ne va pas que vendre des produits, des supports, on est là en termes de conseils. Voilà, on a un client, on le suit. Alors d’ailleurs, je vous ai amené, petite parenthèse…..
Stéphane Lambert : Alors pendant qu’elle cherche, je vois une brochure ici, là, comme ça, qui est magnifique, avec un petit peu de…Voilà. Je l’écris aussi, je le dis, quand vous faites un support avec votre nom dessus, votre personnalité dessus, vous faites un truc qui tient dans la main et qui tient le coup parce que c’est votre nom qu’il y a dessus. Et là, effectivement, il faut le souligner. C’est une donnée qui est importante.
Isabelle Defaye : Alors, tu vois, nous, la chance que l’on a, et c’est ce que je voulais, et c’est pour ça que mes collaborateurs sont ravis : c’est très diversifié. On a accompagné un candidat qui se présentait pour les législatives, pour les députés, pardon. Oui, c’est ça. Donc, on a fait toute sa campagne. Donc, on a fait les affiches. C’est Marie, d’ailleurs….
Stéphane Lambert : C’est spécifique, la façon de faire la campagne électorale, les affiches et autres. Il y a des chartes et des symboles qui ne sont pas les mêmes que…
Isabelle Defaye : Oui, mais en termes… Il recherchait de la créativité. Il voulait se démarquer des autres par rapport à l’affiche. Là, on a un client qui fête ses 10 ans. Donc, j’en profite. Lafaye chocolat je peux le citer, il m’a autorisé. Donc, je vous ai amené chacun, aussi, c’est gentil. C’est une plaque de chocolat. Donc, il fêtait ses 10 ans…
Stéphane Lambert : Vous, vous allez revenir, je vous le dis. On va reprogrammer l’émission, parce qu’on n’aura pas le temps de tout se dire aujourd’hui. Donc, on va faire une deuxième:)
Isabelle Defaye : Donc, il me dit, voilà, Isabelle, c’est mes 10 ans, mais je ne sais pas quoi faire. Et là, dans deux secondes, j’ai toujours aimé la com’, je lui ai dit, mais on va faire comme Charlie et la chocolaterie. Vous êtes un chocolatier, artisan. On va cacher un ticket d’or dans une de vos plaques de chocolat.
Stéphane Lambert : Génial ! Dans celle-là ?
Isabelle Defaye : Ah ben là, je ne sais pas puisque j’ai pris au hasard. On passe toujours, je travaille avec Maître Lanzeret, donc, commissaire de justice parce qu’on fait tout dans les règles de l’art. Toujours. Et donc, j’invite vos auditeurs à aller dès à présent. Ça dure jusqu’au 25 novembre. Il y a un voyage pour deux à Rome à gagner. Donc, mon client, vous l’aurez marqué, le coup, et c’est nous qui avons géré toute la communication dans l’élaboration, dans les affiches que vous avez vues qui vont être relayées.Jusqu’au 25 novembre. 25 novembre. Chocolat Lafaye, à Marsac.
Stéphane Lambert : On les trouve que chez eux, on les trouve où ?
Isabelle Defaye : Alors, on les trouve à Marsac-sur-Lille. Il est en face d’Auchan dans la zone, à côté de Zooplan. Donc, il y a l’adresse. Vous ne les trouverez que chez lui. Stéphane, je rebondis, tu parlais de digital. On peut aussi le commander en ligne. Il a un site en ligne www.lafaye-chocolat.com
Stéphane Lambert : D’accord. Donc, il est en vente directe. On peut aller le chercher en vente directe, en numérique.
Isabelle Defaye : Aussi, on peut acheter. Donc, là, vous allez choisir. Il y a un peu de tout, caramel et salade. Il y a 23 variétés de chocolat, chocolat blanc, chocolat au lait. Donc, voilà, ça fait partie aussi de ça, de cette communication. On organise aussi bénévolement en agence, pour Pâques, pour ce chocolatier, une chasse aux œufs géante que j’ai créée, que j’ai inventée parce que j’étais petite, j’adorais ça. Donc, à Marsac-sur-Lisles. Donc, ça fait la deuxième année un rendez-vous. Marie aussi a participé. Il offre 500 œufs en chocolat. Nous, la veille, on cache des œufs en plastique dans les bois derrière Marsac et pour trois œufs, trouvés les enfants. Donc, c’est gratuit. L’opération est complètement gratuite. Trois œufs qui nous ramènent, on offre un œuf en chocolat. Donc, c’est aussi ça, l’agence IDCC et ça, c’est du bénévolat. Donc, ça ne coûte rien aux contribuables.
Stéphane Lambert : Juste pour savoir, parce que là, vous expliquez comment vous travaillez aujourd’hui. C’est très bien. Nous avons la chance d’avoir quelqu’un qui a vraiment vécu les grandes phases de ce métier de la communication derrière, faire de la com aujourd’hui. Mais qu’est-ce qui a vraiment évolué depuis le début ? Depuis que vous y êtes, quels sont les changements fondamentaux du secteur que vous avez observés ?
Isabelle Defaye : La rapidité, aujourd’hui, tout est viral. C’est-à-dire que…
Stéphane Lambert : Tout va plus vite.
Isabelle Defaye : Tout va très vite.
Stéphane Lambert : C’est l’instantanéité.
Isabelle Defaye : Exactement. Tout va très, très vite, parfois trop vite. Donc, il faut… Nous, on travaille avec beaucoup d’avance. On a un planning éditorial d’au moins trois mois d’avance. Le papier, rappelez-vous, le papier, c’était figé un an. C’était un annuaire qui sortait tous les ans. Aujourd’hui, on a une réactivité, une agilité qui permet aux clients de rebondir, d’aller chercher tel ou tel type de clients. Je me rappelle, quans je travaillais aux pages jaunes, je trouvais ça formidable au début de Facebook, où il y avait un distributeur de baskets qui devait écouler en… Je crois que c’était 5 000 paires de baskets pour femmes. Ça a été écoulé en une heure grâce à l’algorithme Facebook qui ont, si vous voulez, ciblé toutes les femmes qui chaussaient. Vous savez, dans l’algorithme, comme tu disais tout à l’heure, faire attention à ce que l’on dit, l’algorithme de Facebook, sait exactement quand vous mettez vos messages, si vous courez, si vous faites du jogging, et en une heure, ils ont réussi à écouler, je crois que c’était pas loin de 10 000 paires de baskets pour femmes.
Stéphane Lambert : Il y a le viral, c’est le phénomène Nutella, en fait. Oh, du Nutella ! Et puis tout le monde se rue dessus en une heure…
Isabelle Defaye : Voilà. Donc ça, aujourd’hui, c’est en cela que ça a changé. Donc c’est parfait. On est bavard…
Patrice Wallet : Oui, on est très bavard mais parce qu’il y a plein de choses à dire. Il y a plein de choses à dire et puis c’est toujours un grand moment de bonheur de pouvoir parler avec des professionnels. La communication, on en parle tous les jours, du matin au soir, dans les entreprises depuis plusieurs années. On communique tous, avec nos téléphones portables mais si on veut réellement atteindre un objectif et réaliser réellement ses souhaits et atteindre ces résultats, il faut, une fois de plus, structurer. Et pour structurer, il faut faire appel à des conseils professionnels. Merci beaucoup, Isabelle Defaye. Merci beaucoup, Marie.
Stéphane Lambert : On va rappeler agence-idcc.com, On y trouve les différentes agences, les différents modes de contact… On ne vous trouve que sur le site web ?
Isabelle Defaye : Non, on est sur les réseaux sociaux. On est présents, évidemment. Et souvent, ce sont les cordonniers les plus mal chaussés, je tiens à le répéter.
Stéphane Lambert : Idcc, c’est pour ?
Isabelle Defaye : Alors, ce n’est pas très original. C’est pour Isabelle Defaye, Conseil et Communication.
Stéphane Lambert : D’accord.
Patrice Wallet : Merci. Merci beaucoup. Merci à vous. A très bientôt. Et puis, en plus, comme on a été gâtés avec des chocolats, mais à très bientôt, on va refixer la date de suite.
Stéphane Lambert : Oui, tout à fait. Tout à fait. Bon, Pat, à la semaine prochaine ?
Patrice Wallet : À la semaine prochaine. Merci à vous tous. Au revoir tout le monde.
Stéphane Lambert : Allez bisous bisous, au revoir 🙂
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Interview menée par
Stéphane Lambert
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